Josée Labrie et Charles Vincent
Le recteur Bruno-Marie Béchard quittera ses fonctions le 31 mai prochain, au terme non renouvelable de deux mandats totalisant huit années. Élu en 2001 à l'âge de 36 ans, le plus jeune recteur des Amériques aura exercé un leadership audacieux et inspirant pour que l'Université de Sherbrooke connaisse un essor sans précédent. Elle a notamment doublé le nombre de ses campus et de ses programmes d'études, quadruplé ses activités de recherche, multiplié par neuf le nombre de ses chaires de recherche, tenu des collations des grades dans sept pays sur cinq continents, augmenté de 85 % son pouvoir d'attraction et embauché 1500 personnes tout en retrouvant l'équilibre budgétaire un an plus tôt que prévu…
En fait, depuis huit années consécutives, l'UdeS connaît la plus forte croissance au Québec. Durant cette période, l'Université de Sherbrooke s'est également forgé une réputation des plus enviables en devenant l'université francophone la mieux cotée au Canada dans les grands classements universitaires publiés par Maclean's et The Globe and Mail. L'an dernier, le National Post révélait par ailleurs que l'UdeS était l'université canadienne de langue française dont les textes écrits par ses professeurs avaient eu le plus grand impact dans les revues scientifiques.
«Quelle progression au service de notre société! se réjouit Bruno-Marie Béchard. Pour y arriver, notre communauté universitaire a su se mobiliser avec une audace et un leadership remarquables. Je me souviens de la réaction à l'une de mes toutes premières déclarations, en 2001. Quand j'affirmais que l'Université de Sherbrooke avait tout pour mériter une réputation de premier calibre parmi les meilleures universités du monde, plusieurs se mettaient alors à rire, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Université!»
Il faut dire que le contexte de l'époque était particulièrement morose : les universités québécoises émergeaient à peine d'une longue période de compressions budgétaires draconiennes; la direction de l'UdeS se relevait péniblement d'une grave crise politique qui avait opposé les directions facultaires au recteur sortant; les cycles supérieurs et la recherche étaient encore sous-développés dans plusieurs secteurs; les relations avec la communauté sherbrookoise étaient difficiles, et la réputation de l'Université de Sherbrooke accusait un sérieux déficit.
Dans l'esprit de la plupart des gens, l'heure n'était donc vraiment pas au développement. «Tout était pourtant en place, précise le recteur. L'Université disposait déjà de presque tout ce qu'il fallait. Les ingrédients étaient là, il suffisait d'en prendre conscience et, surtout, de reprendre confiance en nos moyens. Les réalisations et les reconnaissances obtenues depuis prouvent maintenant que c'était tout à fait possible!» Le charismatique recteur a donc réussi à attiser la fierté de toute la communauté. Un électrochoc qui a d'abord pris la forme d'un slogan électoral, puis d'un solide plan d'action stratégique.
Au cours de sa campagne électorale en 2001, Bruno-Marie Béchard s'engage à réaliser une large mobilisation autour de l'audace, en conviant toute la communauté universitaire à la réflexion, à l'action et à la collaboration, dans une perspective de développement, de dépassement et de fierté. «Ensemble, osons!» dit son slogan. «Il me fallait canaliser l'énergie de la communauté vers des objectifs communs et vaincre notre timidité institutionnelle pour faire valoir nos caractéristiques et nos réalisations pourtant dignes des universités les plus réputées du monde!» Le message est entendu. Il est élu.
Une fois en poste, il se révèle un leader particulièrement inspirant et stimulant. «J'ai concentré mes efforts à faire en sorte que les gens donnent de l'élan à leurs idées, même les plus audacieuses.» Excellent communicateur, le nouveau recteur multiplie les contacts, les discours et les présidences d'honneur, accroissant considérablement la visibilité de l'UdeS. «À l'externe, dès la première année, j'ai été 10 fois plus présent que mon prédécesseur, qui était pourtant déjà reconnu pour avoir été un recteur très visible.» Le recteur Béchard assure également une présence record à l'interne, en multipliant les occasions de rencontres, notamment grâce à trois grandes tournées universitaires. Plusieurs vétérans de l'Université lui confient alors qu'en 30 ans de carrière jamais ils n'avaient encore rencontré leur recteur! «Je ne connais aucun autre dirigeant d'université qui ait consacré au moins une journée complète par semaine à ses vice-recteurs et vice-rectrice, deux demi-journées par mois à ses doyennes et doyens, en plus de rencontrer tous les drecteurs et directrices chaque mois. J'ai consacré une énergie folle à ces présences internes et externes marquées afin de servir la finalité de mon premier mandat : mobiliser la communauté et obtenir la réputation que l'on mérite.»
Pour canaliser les «forces vives», le recteur et son équipe mobilisent toute la communauté universitaire dans la construction puis la réalisation de l'audacieux Plan d'action stratégique 2001-2005, le vecteur central du premier mandat du recteur. Le document présente 33 stratégies comportant quelque 160 actions concrètes visant l'atteinte de 90 cibles regroupées en quatre grandes orientations : l'accroissement notable du pouvoir d'attraction, du rayonnement et des partenariats de choix de l'Université, ainsi que du sentiment d'appartenance des membres de la communauté. Le Plan constitue aussi l'occasion pour l'UdeS d'actualiser sa mission, sa vision et ses valeurs. Mais pour le recteur, c'est surtout le moyen d'interpeller toute la communauté.
Toutefois, son adoption ne se fait pas sans heurts : le document est jugé beaucoup trop ambitieux par les membres du conseil d'administration. «On me disait que les cibles étaient trop audacieuses, se rappelle le recteur. Les membres du conseil me demandaient de les abaisser, pour éviter les échecs.» Mais le jeune recteur persiste et signe. Au terme d'une réunion historique, il parvient à convaincre le conseil que la mission est possible. L'avenir lui donnera raison. En trois ans seulement (et non en cinq, comme prévu), l'Université dépasse même les cibles les plus audacieuses!
Le recteur venait de donner le ton et tout son sens au vieil adage qui veut que «l'audace porte fruit», lequel deviendra d'ailleurs le thème des festivités du 50e anniversaire de l'UdeS, en 2004.
Bruno-Marie Béchard rappelle d'autres occasions où d'importantes décisions ont été particulièrement difficiles à prendre, notamment lorsque l'Université a réinventé la collation des grades, en 2006, ou encore lorsqu'elle a crée l'équipe de football Vert & Or, en 2003. «Je savoure particulièrement les moments où les gens arrivent à sortir de leur zone de confort, quand ils acceptent d'aller au-delà de ce qu'ils considèrent comme étant la frontière du possible, pour s'ouvrir à ce qui est plus audacieux, explique le recteur. Un tout nouveau territoire s'ouvre alors devant nous…»
En 2004, la communauté universitaire accorde de nouveau sa confiance au recteur Béchard : il est reconduit par l'assemblée universitaire dans une proportion de 92 %, du jamais vu. La communauté confirme alors son choix de s'être donné un recteur atypique en 2001. Le principal intéressé se souvient de ce moment avec beaucoup d'émotion. «Le renouvellement de mon mandat m'a profondément touché, car j'ai alors senti toute l'appréciation de la communauté universitaire à l'égard du travail accompli avec mon équipe. Elle m'a ainsi redonné tout un plein de carburant pour les années à venir!»
Homme de flair, Bruno-Marie Béchard envisage toutefois son second mandat bien différemment du premier. Il adapte son style. «En 2005, l'Université avait déjà beaucoup évolué. Elle n'avait plus besoin d'une direction du même type qu'en 2001.»
Le recteur propose ainsi une nouvelle vision pour 2005-2010 : «Sherbrooke, Université leader, Université de leaders». L'UdeS préconise alors la prise en charge inspirée de la coopération pour agir encore plus dans et sur la société. «L'engagement de tous les membres de notre communauté est un facteur déterminant de notre force personnelle et institutionnelle. De grandes ambitions sont réalisables en déployant un leadership partagé et coopératif, avec confiance en soi et efficacité collective.» L'objectif du recteur est clair : passer le flambeau pour faire de tous les membres de la communauté universitaire des leaders. Ainsi, le Bruno-Marie Béchard chef d'orchestre fait place… à l'orchestre tout entier!
Réduisant graduellement sa propre visibilité, le recteur incite donc ses vice-recteurs et vice-rectrice, de même que les doyennes et doyens, à occuper davantage l'avant-scène. Il commande au Service des communications de rendre plus visibles les membres de la communauté universitaire, à l'interne comme dans les médias. Cette métamorphose se traduit également dans le discours, car l'homme croit à la valeur des mots. À l'audace succède donc le leadership : «Je suis professeur d'abord et avant tout, et je connais l'importance de répéter les notions-clés. Les mots “audace” et “leadership” portent des réalités qui constituaient à mes yeux les clés nécessaires aux ambitions de mes deux mandats. En les mettant de l'avant et en les répétant en contexte, j'ai voulu stimuler la prise de conscience et la libération des énergies dans le sens de la vision choisie pour chaque mandat.»
Le second mandat s'inscrit donc dans la foulée du premier, avec une insistance marquée sur la consolidation et le progrès de l'Université dans cinq axes stratégiques : les études, la recherche, le Campus de Longueuil, l'international et le développement durable. À la recommandation du recteur, l'Université de Sherbrooke devient notamment la première au Canada à se donner un vice-recteur au développement durable, lequel aura pour mission de déployer un plan d'action exemplaire en la matière, sur la base du leadership fort exercé par l'UdeS au cours du premier mandat, notamment par l'instauration du libre accès étudiant au transport en commun sherbrookois.
Quand on lui demande quels sont ses coups de cœur parmi tous les progrès qu'a connus l'Université de Sherbrooke au cours des huit dernières années, Bruno-Marie Béchard n'hésite pas une seconde. D'abord, le formidable accroissement de la réputation de l'UdeS : «C'est fascinant! Désormais, partout où je vais au pays comme à l'étranger, il y a toujours quelqu'un qui vient me parler avec admiration de l'Université de Sherbrooke.»
Ensuite, l'enracinement visible et moteur de l'UdeS à Longueuil, dans un premier temps par le changement de nom de la station de métro Longueuil en celui de Longueuil–Université-de-Sherbrooke, en 2004, puis par la construction du premier édifice universitaire sur la Rive-Sud, dont l'inauguration aura lieu en mai prochain. «Deux décisions qui ont frôlé des précipices politiques, mais qui renforcent aujourd'hui un avenir de qualité, autant pour la Montérégie que pour notre université dans son ensemble. Il fallait absolument rendre visibles nos 50 ans de présence active en Montérégie pour que la population s'approprie davantage l'UdeS comme moteur de son développement social et économique. Cette présence sur la Rive-Sud confère également à l'Université une deuxième assise académique, géographique et politique qui répond à des masses critiques déterminantes, pratiquement impossibles à contenir autrement.»
Le recteur souligne aussi son immense fierté à l'égard de la consolidation physique du Campus principal de Sherbrooke, par l'adoption d'un judicieux plan d'aménagement et par les ententes convenues avec les communautés religieuses qui disposent d'immenses propriétés voisines du campus. «Le clergé a joué un rôle crucial dans la fondation de l'UdeS, en 1954. Aujourd'hui, les communautés religieuses ont accepté de jouer un rôle-clé pour carrément débloquer le développement du Campus principal, avec la générosité et la sensibilité qu'on leur connaît. L'Université de Sherbrooke leur doit énormément», reconnaît le premier vice-chancelier de l'histoire de l'UdeS. Par ailleurs, la réalisation du Parc Innovation de l'Université de Sherbrooke, le premier du genre au Québec, vient ajouter un haut lieu de collaboration de recherche juste à côté du Campus principal. «Avec quelque 25 centres de recherche à terme, le Parc Innovation de l'Université de Sherbrooke aura un effet stimulant sur la recherche en cours à l'UdeS, tout en rehaussant de façon marquée l'économie locale et nationale, ainsi que la qualité du milieu de vie sherbrookois et estrien.»
Le recteur est également heureux d'avoir déployé un mode de gestion coopératif qui a décuplé le leadership de l'Université. «Il y a une dizaine d'années à peine, les doyens ne côtoyaient pas les directeurs de service, qui fréquentaient à peine les directeurs de bureau… Depuis qu'ils sont regroupés dans des tables de concertation, en particulier la Table des 30 et celle des 15, les gens ont appris à travailler ensemble. Le style de gestion s'est complètement transformé; tous les dirigeants de l'Université travaillent désormais avec cohésion dans un climat encore plus sain, positif, constructif et collaboratif. De plus, l'UdeS connaît aujourd'hui la plus forte proportion de femmes dirigeantes de son histoire. En quantité et en qualité, elles colorent et enrichissent la conduite de l'Université, ce dont je suis très fier.»
À quelques semaines de la fin de son rectorat, Bruno-Marie Béchard a le sentiment du devoir accompli. L'homme quitte ses fonctions l'âme en paix, avec une profonde satisfaction. «Je suis fier de ce que nous avons réalisé ensemble et j'admire ce que l'Université de Sherbrooke est devenue. Je m'estime choyé d'avoir pu jouer le rôle qui a été le mien à ce moment précis de l'histoire de l'UdeS. La communauté universitaire est maintenant plus forte que jamais, elle s'est approprié le leadership de l'institution et elle est fière de ce qu'elle a réussi. Sur cette base, elle est prête à affronter n'importe quel défi!»
Et des défis, il y en aura assurément. En visionnaire aiguisé, le recteur a sa petite idée là-dessus. «En 50 ans, nous sommes passés d'une toute petite université régionale et entrepreneuriale à une grande université complète, réputée sur la scène internationale, dont l'impact réel se fait sentir partout dans la société. Il s'agit maintenant de la déployer à l'avant-garde du nouvel environnement générationnel et mondial qui commence à se dessiner. Pour cela, il faut réussir à se remettre en question dans cette nouvelle perspective, avant même qu'elle n'existe encore précisément.»
L'Université de Sherbrooke est-elle prête à le faire? «À mes yeux, il y a déjà chez nous des germes de ce que sera l'université dans 50 ans», indique le recteur. Il cite trois exemples : le nouvel édifice au Campus de Longueuil, dans lequel toutes les facultés sont réunies dans un mode de partage et de collaboration; la création du Parc Innovation, le premier parc de recherche au Québec situé sur un campus universitaire; et le Réseau Latinus, avec une approche qui vise à faire de l'international en réseau plutôt qu'en bilatéral.
Sur le plan personnel, le recteur compte maintenant prendre le temps de se ressourcer et de mieux s'occuper de ses proches. Courtisé par plusieurs universités et organisations de renom au cours des dernières années, celui qui gravit les escaliers plusieurs marches à la fois a tout refusé : Bruno-Marie Béchard tient sa promesse de mieux prendre soin des gens qu'il aime et de réfléchir avec perspective à la suite de sa vie. «Mon engagement a nécessité de grands sacrifices de la part de tous les membres de ma famille. Je veux maintenant passer davantage de temps de qualité avec eux.»
C'est ainsi que, dans quelques semaines, ils partiront tous ensemble pour l'Asie, un projet qu'ils caressent depuis un bon moment déjà. «Je veux leur faire prendre conscience de l'immense richesse et de l'étonnante diversité du monde asiatique, explique-t-il. Il m'apparaît sage de mieux comprendre cette partie du monde d'où viendront, sans aucun doute, de grands bouleversements sur tous les plans. Imaginez si, au XVe siècle, les habitants des Amériques avaient pu connaître et mieux comprendre l'envahisseur européen avant même son arrivée. La rencontre des peuples aurait certes porté des fruits bien différents!»
Décidément, Bruno-Marie Béchard ne cessera jamais de voir haut et loin…
Faire le bilan des réalisations de Bruno-Marie Béchard, c'est décrire le nouvel élan qu'ont pris l'excellence et la renommée de l'Université de Sherbrooke d'aujourd'hui. Cette excellence et cette renommée, elles tracent le chemin à suivre, elles sont des promesses pour l'avenir. C'est tout le Québec qui en bénéficie.
Jean Charest, premier ministre du Québec
Grand innovateur dans tous les postes qu'il a occupés, Bruno-Marie Béchard s'est avéré un recteur moderne et entrepreneur, dont les projets et les activités sont marqués d'une très grande originalité.Sous son leadership, l'Université de Sherbrooke a connu un essor exceptionnel. M. Béchard a assuré avec éclat le rayonnement de l'UdeS, tant au Québec qu'au Canada ou sur la scène internationale.
Heather Munroe-Blum, professeure, principale et vice-chancelière de l'Université McGill
Son dynamisme a été contagieux, et son leadership a ouvert de nombreuses voies de progrès qui ont propulsé l'Université de Sherbrooke à des sommets de reconnaissance, tant sur le plan de l'enseignement que sur celui de la recherche. Son rectorat a été marqué par huit années de fraîcheur et d'innovation. Son bilan est impressionnant. Ce fut donc un privilège de présider le conseil de l'Université sous le mandat de Bruno-Marie Béchard.
Alban D'Amours, ex-président du conseil d'administration de l'UdeS
Bruno-Marie Béchard a donné un nouveau souffle à l'Université de Sherbrooke. Au cours des huit années de son mandat, il a amené l'Université à se faire connaître partout dans le monde. Il a offert à l'ensemble des acteurs de l'Université – professeurs, chercheurs, employés et étudiants – une place de choix au cœur du monde universitaire. Le recteur Béchard a fait de l'Université de Sherbrooke une leader!
Christelle Lison, étudiante et présidente du REMDUS
La réussite d'une administration universitaire dépend fortement de la vision et du leadership assumés par son dirigeant principal. Dans le monde dans lequel nous vivons, où le succès des actions à court terme compromet souvent le succès à plus long terme, j'ai eu l'immense privilège de travailler pendant six années avec Bruno-Marie Béchard, un recteur d'exception, un visionnaire et un leader, qui a toujours su interpréter les événements à court terme dans une perspective à long terme.
C'est avec plaisir et beaucoup de respect que je salue en Bruno-Marie le visionnaire, le leader, le gestionnaire d'intelligence supérieure et l'ami, qui a su diriger de façon si exceptionnelle l'Université de Sherbrooke et en faire l'une des grandes universités canadiennes.
Edwin Bourget, professeur et vice-recteur à la recherche de l'Université Laval
Le recteur Béchard, en concertation avec la Ville de Sherbrooke et le milieu, a contribué à faire de notre communauté un lieu de développement régional parmi les plus dynamiques au Québec, que l'on pense au Pôle universitaire ou au Parc Innovation, ce qui s'inscrit parfaitement dans la visée stratégique de la Ville de Sherbrooke.
Jean Perrault, maire de Sherbrooke
Bruno-Marie Béchard aura su marquer Sherbrooke, le Québec et le Canada par son leadership, sa détermination et son ambition de faire de l'Université de Sherbrooke une organisation performante et remarquable par son unicité. Il a rayonné dans les différentes sphères de la société, portant avec lui, tatoué sur le cœur, le désormais fameux «S». Bravo à ceux qui ont eu la vision de le choisir il y a huit ans et, surtout, chapeau à vous, Bruno-Marie!
Isabelle Hudon, ex-présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Je retiens de ma courte et belle expérience avec le recteur Béchard sa capacité à se retourner vite et énergiquement pour saisir une opportunité. Il ne m'a jamais donné l'impression de regarder les choses du haut d'une tour d'ivoire! Une confiance et un enthousiasme qui, je peux en témoigner avec le recul, ont donné une ampleur et un rayonnement différents à nos projets conjoints. Merci de l'audace!
Stéphan Bureau, personnalité médias
Outre le rayonnement de l'Université de Sherbrooke à l'extérieur de la région, nous retiendrons le rapprochement important entre la communauté, la Ville de Sherbrooke et son université francophone, sous l'impulsion d'un discours d'ouverture et de coopération qu'a prononcé le jeune recteur Béchard dès le début de son premier mandat.
Maurice Cloutier, rédacteur en chef du journal La Tribune
Avec son équipe, Bruno-Marie Béchard est à l'origine de deux révolutions tranquilles : la première a fait rayonner l'Université de Sherbrooke parmi les meilleures au monde, et la seconde a converti sa communauté de personnes en une communauté de leaders.
Gaston Stratford, adjoint au recteur
Un grand recteur, un vecteur de l'activité économique et sociale, une source d'inspiration pour toute une communauté, un visionnaire, un homme d'audace et de passion. «Ne suivez pas les chemins déjà tracés, allez plutôt là où il n'y a pas de chemin et laissez-y votre trace!» écrivait Ralph Waldo Emmerson. Bruno-Marie Béchard aura indéniablement laissé sa trace!
Hélène Gravel, ex-directrice générale de la Chambre de commerce de Sherbrooke
Bruno-Marie Béchard a su inspirer et rallier la communauté universitaire autour de projets ambitieux et de succès retentissants. À son image, l'Université fait maintenant preuve d'innovation et d'un grand dynamisme. Comme témoin privilégié de l'ensemble de son mandat, j'ai pu observer sa constance et sa détermination à servir l'UdeS avant tout. Avec lui, nous avons tous grandi. Chapeau et merci d'avoir si bien incarné le mot «leader».
Pierre Bilodeau, chargé de cours
La notoriété et le parcours d'excellence de Bruno-Marie Béchard reposent sur de solides assises. D'ingénieur à recteur, il a su renouveler et créer sans cesse des conditions favorables à l'avancement de la science. La Ville de Longueuil se positionne aujourd'hui en tant que vaste portail universitaire de la Rive-Sud. Nul doute que sa contribution, en tant que maître d'œuvre du nouveau campus, à Longueuil, n'est pas étrangère au dynamisme du secteur, qui deviendra un lieu de rassemblement d'importance. Les membres du conseil de ville se joignent à moi pour le remercier de la confiance qu'il nous a témoignée et lui souhaiter la meilleure des chances dans la poursuite de sa carrière.
Claude Gladu, maire de Longueuil
Tout au long des huit années de son rectorat, le professeur Bruno-Marie Béchard a su faire appel à des ingrédients fondamentaux pour diriger l'institution qu'est l'Université de Sherbrooke : une vision alliée à une intuition hors de l'ordinaire, un leadership allié à un esprit d'équipe, une audace alliée à un sens de l'écoute, un sens de la communication allié à une passion, une défense des intérêts de l'Université sans relâche, malgré les embûches, puis une fidélité et une reconnaissance envers les membres de son équipe et la communauté. Pour moi, ce fut et c'est un privilège à tous les jours d'être membre de son équipe. Espace, confiance, soutien, reconnaissance me furent donnés constamment dans l'exercice de mes fonctions. J'ai connu plusieurs recteurs, mais Bruno-Marie Béchard a été et est un recteur unique, qui a marqué l'Université de Sherbrooke.
Denis Marceau, professeur et recteur adjoint
Grâce à Bruno-Marie Béchard, à son goût pour l'innovation et à son leadership rayonnant, l'Université de Sherbrooke et toute la communauté universitaire profitent maintenant d'un nouvel essor et tendent vers de plus grandes découvertes. Sous les initiatives de ce grand recteur, l'Université de Sherbrooke est devenue l'université francophone la mieux cotée du Canada. Elle brille aujourd'hui de toutes ses couleurs et se positionne à la hauteur de l'influence de Monsieur Béchard.
Alain Lemaire, président et chef de la direction de Cascades
Pour Bruno-Marie Béchard, recteur de l'Université de Sherbrooke, le Vert & Or revêt une autre symbolique : VERS les sommets et HORS des sentiers battus. Notre partenariat avec l'UdeS en témoigne.
Pauline Quinlan, mairesse de Bromont
Bruno-Marie Béchard a amené l'Université de Sherbrooke à croire en elle-même, et c'est là un héritage d'une valeur inestimable. Leader inspirant, il nous a poussés à sans cesse remettre en cause les idées reçues et à constamment faire plus, mieux et autrement. Audacieux, il nous a même incités à penser et à agir au superlatif. Son empreinte sera celle d'un recteur intense, si passionné par son université qu'il en a révélé toute la grandeur, tant à elle-même qu'au reste du monde.
Louise Lapalme, professionnelle au Service des communications
Vision, mobilisation, innovation. Tels sont les maîtres mots qui décrivent le mieux le bilan du professeur Bruno-Marie Béchard au poste de recteur de l'Université de Sherbrooke. Au cours des huit dernières années, Bruno-Marie, comme nous nous plaisons à l'appeler, aura su mieux que quiconque faire rayonner son université dans notre milieu. Plus que jamais, l'Université de Sherbrooke est devenue un acteur incontournable du devenir de Sherbrooke et du Québec, et c'est largement attribuable à l'héritage que nous lègue le recteur Béchard. Merci pour tout, Bruno-Marie, et bonne route...
Louise Bourgault, vice-présidente exécutive et directrice générale de la Chambre de commerce de Sherbrooke